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Le Mille-feuilles invisible : TDA-H, TSA, HPI… et tout ce qu’on empile sans jamais relier

  • Photo du rédacteur: Georges Gallien
    Georges Gallien
  • 2 nov.
  • 4 min de lecture

Il y a ceux qui passent leur vie à chercher le bon test, le bon chiffre, la bonne case.

Et il y a ceux qui, à force de fouiller, finissent par voir le mille-feuilles entier.


Parce qu’en réalité, on ne parle pas de trois “étiquettes” qui s’empilent :

on parle d’un même gâteau, découpé par la science en couches séparées pour essayer de comprendre.


Sauf que dans la vraie vie, on mange tout ensemble.



Un mille-feuilles translucide formé de couches neuronales lumineuses reliées par des filaments dorés, représentant les différentes strates du cerveau atypique.

Ce que Fabrice Micheau rappelait dans un webinaire :

“Les seules études vraiment intéressantes que j’ai trouvées,c’est aux États-Unis, avec une corrélation, une surreprésentation TSA, TDAH pour HPI ou THPI.”

Autrement dit : 👉 Le HPI n’est pas toujours le point de départ. 👉 Il est souvent la comorbidité, la conséquence cognitive d’un TDA-H ou d’un TSA bien installés.

Femme caucasienne apaisée dans une lumière lavande et or, avec des couches d’énergie flottant autour de sa tête, symbole de l’unification intérieure.

Reprenons la structure du mille-feuilles dans le bon sens

Au lieu de mettre le “haut potentiel” en haut de la pyramide,

plaçons plutôt au centre les TDA-H, TSA, DYS — les architectures de base du cerveau atypique.

C’est là que tout commence : le rythme, la régulation, la perception du monde.


Le HPI, lui, vient souvent s’ajouter comme une strate adaptative :

une sur-compensation cognitive née d’un système nerveux déjà hyperconnecté.



Une clé dorée ancienne ouvrant un mille-feuilles neuronal lumineux, dans une ambiance bleu nuit et dorée, symbolisant la conscience qui circule à travers les couches.


Le problème, c’est qu’on découpe le gâteau pour le valider

Dans les groupes, on veut se “reconnaître” dans un test,

obtenir une validation extérieure, un diagnostic qui rassure.

Mais c’est le piège du biais de confirmation et du biais d’autorité :

on cherche un label plus qu’un sens.


Le résultat ?

Des “HPI” fatigués qui ne comprennent pas pourquoi le test n’a rien réglé.

Des “TDAH” qui se croient paresseux.

Des “TSA” qui se sentent coupés du monde alors qu’ils en perçoivent juste trop.





Et si on parlait du glaçage ?

Parce qu’un mille-feuilles sans glaçage, ça s’effrite.

Ce glaçage-là, c’est l’Inclassable.


Celui qui ne cherche plus à savoir quelle couche il est,

mais qui apprend à tenir l’ensemble sans le réduire.


L’Inclassable, c’est le liant.

La crème qui fait dialoguer les strates sans les hiérarchiser.

Il ne s’identifie plus à un test : il observe comment ses différences s’accordent.


C’est la conscience au-dessus du diagnostic,

celle qui transforme un mille-feuilles en œuvre d’art.



La vérité, c’est qu’on travaille avec le gâteau entier

Pas besoin d’opposer les couches.

Un cerveau atypique est un mille-feuilles de perceptions, d’émotions et de stratégies d’adaptation.


L’intelligence, la sensorialité, la régulation : tout se répond.

Ce n’est pas une addition de troubles.

C’est une architecture vivante, qui cherche à s’harmoniser.


Et c’est là que l’Inclassable entre en scène :

non pour tout comprendre, mais pour accorder.


✨ Peut-être que la vraie question n’est plus « suis-je HPI ou TDAH ? »

Mais plutôt :

“Comment toutes mes couches dialoguent-elles ensemble — et qu’est-ce que je choisis d’en faire ?”

Quand tu cesses de séparer, tu commences enfin à t’unifier.

Et c’est là que la conscience devient magie.


👉 Découvre ici la Clé des Inclassables — le parcours qui accorde toutes tes couches intérieures.



Liens externes d’information

Les Inclassables se situent à la croisée de plusieurs réalités neurologiques et cognitives : ni entièrement “troublés”, ni simplement “surdoués”. Pour éclairer cette complexité, voici trois sources fiables — françaises, canadiennes et américaines — qui illustrent la richesse et la nuance du débat scientifique.

En France – Le lien TDAH / TSA

Une étude de référence montre que plus de 50 % des personnes ayant un TSA présentent aussi des symptômes du TDAH, confirmant la forte co-occurrence entre ces deux profils.

Perspective francophone – Quand le HPI masque le TDAH

En clinique, le haut potentiel peut parfois camoufler les signes du TDAH, retardant le diagnostic. L’intelligence ne multiplie pas le trouble, elle modifie sa manifestation.

Étude américaine – L’inverse : quand le haut QI devient facteur de risque

Aux États-Unis, une recherche menée sur plus de 3 000 adultes à haut QI montre que l’intelligence élevée pourrait accroître la prévalence des traits TDAH et TSA, non les masquer. “High IQ individuals may be more susceptible to ADHD and mood disorders due to heightened sensitivity and hyper-connectivity.”

Mise à jour 2024 — Réévaluation aux États-Unis

Depuis 2023, plusieurs laboratoires américains (Yale, University of Denver, et NIH) révisent leur approche :

  • Le HPI n’est plus seulement vu comme un camouflage du TDAH, mais aussi comme un amplificateur potentiel de ses effets, en raison d’une hyper-activité neuronale compensatoire.

  • Les travaux de Karpinski et Friedman ont rouvert le débat sur le “double tranchant cognitif” : une même hyperconnectivité pouvant nourrir autant la créativité que l’épuisement mental.

  • Ces études soulignent enfin la nécessité d’une approche pluridimensionnelle : cognitive, sensorielle, émotionnelle et relationnelle — ce que les Inclassables incarnent pleinement.


Femme caucasienne aux yeux lumineux entourée d’un réseau neuronal doré et bleu reliant son esprit à une carte du monde scintillante — symbole d’une haute intelligence qui amplifie la perception et la sensibilité du TDAH.


🜂 Chez les Inclassables, on ne cherche pas à choisir une case. On apprend à écouter toutes les couches de son propre mille-feuilles intérieur.






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