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Quand l’amour n’autorise pas les émotions – ou le paradoxe du cœur stoïque

et

Un amour… sans débordement ?

On rêve tous d’aimer sans crainte. Mais derrière ce mot simple – amour – se cache un jeu d’équilibre subtil :

Donner sans tout perdre, ressentir sans chavirer.

Certains veulent aimer, mais réclament de ne plus être affectés par tout.

“Suffit d’un petit truc… que ça me rende mal.”

À force, ils cherchent non pas à devenir insensibles, mais à dompter l’ouragan intérieur, à contrôler l’ampleur de la vague.

L’amour devient alors une partition : tout doit être vécu, mais rien ne doit prendre le dessus.Comme si l’émotion devait s’incliner devant la volonté.


Qui gagne quand tu refuses de sentir ?

Vouloir aimer sans être affecté, c’est comme plonger sans jamais se mouiller.

Derrière la quête de l’équilibre, il y a la peur de sombrer – peur d’être submergé, peur d’être “trop”.

Mais à trop verrouiller le cœur, on finit par aimer en sourdine,en coupant le son pour ne pas risquer le chaos.Est-ce vraiment l’amour… ou juste une illusion de maîtrise ?


Ce que tu fuis… te construit en silence

Tu crois te protéger de la douleur, mais c’est la joie aussi qui se fait discrète.

Et si, derrière ce contrôle, tu t’empêchais de vivre le vrai,celui qui fait trembler et vibrer à la fois ?

À force de tenir l’émotion en laisse, qui décide pour toi : le cœur, ou le mental ?


Et toi, où poses-tu la frontière ?

Peux-tu aimer pleinement sans jamais risquer d’être traversé ?

À quel moment l’équilibre devient-il fuite ?

Qu’est-ce que tu gagnes vraiment à vouloir aimer sans émotion…et qu’est-ce qui meurt à petit feu dans cette illusion de sécurité ?


Prêt à explorer ce qui se passe quand tu laisses la vague te traverser, au lieu de nager contre elle ?


Parfois, la vraie force, c’est d’oser sentir.

Le reste, c’est juste de la survie polie.


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