“Tu veux tellement bien faire”
- Georges Gallien

- 22 oct.
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 29 oct.
Quand le monde te demande de t’ajuster, tu crois devoir te corriger.
Tu veux que tout soit juste.
Pas parfait. Juste.
Mais les autres entendent autre chose : contrôle, exigence, besoin d’avoir raison.
Ils ne voient pas la délicatesse derrière tes gestes.
Ils ne perçoivent pas l’amour dans ton effort de comprendre, d’harmoniser, d’anticiper.
Alors tu fais plus. Tu t’appliques encore.
Et plus tu veux bien faire, plus tu t’éloignes de toi.

Ce trop de justesse devient tension.
Tu observes les détails, tu ressens les nuances, tu rectifies avant même qu’on te le demande.
Ton mental cherche la cohérence comme d’autres cherchent l’air.
Mais à force de vouloir tout aligner, tu oublies que la vie, parfois, se répare seule.
En effet, « L’autisme est aussi « une manière différente de percevoir le monde, de bouger, de vivre les émotions et de développer des affects [des sentiments] ».
Le monde n’a pas besoin de ton contrôle ;
il a besoin de ton écoute.
De ce silence habité où la justesse agit sans effort.

Faire assez, c’est déjà bien faire.
Ce n’est pas l’intensité de ton action qui transforme,
mais la qualité de ta présence.
Quand tu cesses de prouver, la justesse s’installe d’elle-même.
Les choses reprennent leur forme naturelle.
Les liens se détendent.
L’énergie circule à nouveau.
Tu n’as rien perdu de ta puissance ;
tu la rends simplement au mouvement juste.
Ce que tu appelles “contrôle” est souvent un réflexe de survie.
Vouloir que tout soit cohérent, c’est souvent le besoin de ne pas revivre le chaos.
Le trop-plein d’intelligence, d’intuition, de conscience devient un filet de sécurité.
Mais ce filet finit par enfermer.
Et quand tu l’ouvres, tu découvres qu’il n’y a jamais eu de faute à réparer,
juste un cœur qui cherchait à comprendre comment aimer sans s’effacer.

La justesse ne s’obtient pas : elle se laisse advenir.
Tu n’as rien à mériter, rien à prouver.
Il suffit parfois de laisser venir le silence après l’élan.
Dans ce battement suspendu, tout se réaligne.
Le monde ne demande pas que tu fasses mieux,
mais que tu respires plus vrai.
Alors… fais juste assez.
Cet article fait partie de la série “Essences Inclassables” — fragments de conscience pour celles et ceux qui perçoivent trop, pensent trop, aiment trop.
Chaque texte est une clé : non pas pour comprendre, mais pour sentir.
« La notion de spectre décrit la grande diversité des manifestations présentes dans le TSA et l’unicité de chaque personne autiste. » [https://laneurodiversite-france.fr/autisme-tsa/?utm_source=www.georgesgallien.fr/post/bien-faire] Et parfois, sentir suffit à commencer le chemin.
Alors, quand tu sens cette tension entre “bien faire” et “être juste”,

Arrête-toi un instant. Respire. Tu n’as peut-être pas besoin de tout comprendre. Tu as juste besoin de réapprendre à laisser les choses se poser.
C’est ce que j’enseigne à celles et ceux qui, comme toi, ressentent trop, pensent trop, veulent trop bien faire.
Pas pour les changer — pour les aider à retrouver la justesse naturelle de leur mouvement intérieur.
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Sources :
1. Psycom — « La santé mentale avec l’autisme » Lien
2. La Neurodiversité France — « TSA – Trouble du spectre de l’autisme » Lien




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