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“Tu prends tout trop à cœur”

  • Photo du rédacteur: Georges Gallien
    Georges Gallien
  • 23 oct.
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 29 oct.

Ou comment retrouver la paix sans renier ton intensité.


Quand tout te traverse

Tu ressens avant de comprendre. Un mot, un silence, une absence de ton… et tout ton système se met à analyser. Pas parce que tu veux te compliquer la vie, mais parce que ton monde intérieur est une chambre d’écho. Tout y résonne — parfois jusqu’à la douleur.

On t’a souvent dit :

“Tu prends tout trop à cœur.” Comme si c’était une faute d’aimer à cette profondeur. Comme si ressentir était un excès à corriger.
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Mais ce n’est pas un défaut. C’est une fréquence rare. Et vivre avec cette intensité demande un art : celui de ne pas laisser ton cœur te consumer quand il voudrait simplement comprendre.

Ce qu’ils ne voient pas

Les autres réagissent à ce qu’ils perçoivent : un mot mal placé, une émotion “disproportionnée”.


Mais ils ne voient pas ce qui se passe dedans. «L’autisme est aussi « une manière différente de percevoir le monde, de bouger, de vivre les émotions et de développer des affects »


Ils ne voient pas le poids de la conscience,

le torrent d’informations que ton corps décode avant même que ton mental ne suive.


Ta sensibilité est une antenne.

Et une antenne sans filtre finit par capter le chaos du monde.

«L’hypersensibilité chez les enfants ou adultes TSA se caractérise par une sensibilité excessive aux stimuli sensoriels… »

Tu ne souffres pas “pour rien” — tu souffres de tout ce qui passe.

«…les personnes concernées présentent des réactions sensorielles (auditives, visuelles, cutanées…) particulières.»

Alors, à force, tu t’épuises à chercher un équilibre entre ressentir et survivre.

Tu voudrais apprendre à laisser passer sans laisser entrer.

Mais personne ne t’a jamais appris à faire ça.


Une femme caucasienne d’une quarantaine d’années se tient seule dans un couloir éclairé à la bougie, la main sur le cœur, entourée de petites lumières flottantes représentant ses émotions — ambiance magique et introspective inspirée de Poudlard.

La vraie cause n’est pas ton intensité

Ce n’est pas ton émotion qui te fatigue.

C’est ta peur d’être mal comprise.

C’est cette tension entre vouloir rester toi et ne pas déranger.

C’est le réflexe de te justifier chaque fois qu’on t’accuse d’exagérer.


Tu as appris à rétrécir ton cœur pour protéger les autres.

Mais ce cœur-là n’a jamais demandé d’être petit.

Il a seulement besoin d’un espace où il peut battre sans avoir à se défendre.


Le tournant silencieux

Le moment de bascule ne se fait pas quand tu “gères mieux” tes émotions.

Il se fait quand tu changes de rapport à ton ressenti.


Quand tu comprends qu’il ne cherche pas à avoir raison,

mais à te prévenir qu’un désalignement se joue quelque part.


Alors, quand ça pique, quand tout s’enflamme en toi,

ne cherche plus la preuve de ta justesse.

Respire.

Écoute.

Ce que tu ressens n’a pas besoin de justification.

Il a juste besoin d’un témoin — toi.


Dans une bibliothèque ancienne rappelant Poudlard, une femme caucasienne lit calmement à une table de bois, une lueur dorée et bleutée émane de son cœur et éclaire la pièce — atmosphère magique, paisible et émotive.

L’élan vers la justesse

Apprendre à vivre avec un cœur grand ouvert n’est pas une faiblesse, c’est un savoir-vivre émotionnel.

Ce savoir, on ne te l’a pas transmis.

Il se découvre à ton rythme, dans un espace sûr,

où l’on ne te demande pas de te calmer,

mais de comprendre ton intensité comme un langage.


C’est ce que je propose à travers mes accompagnements.

Un lieu pour décoder sans t’excuser.

Pour respirer avant de réagir.

Pour transformer ta charge en clarté.

Parce qu’un cœur apaisé n’est pas un cœur éteint — c’est un cœur libre.

Une femme caucasienne vêtue d’une robe simple se tient dans une salle inspirée de Poudlard au lever du jour, yeux clos, respirant profondément tandis que de fines particules argentées flottent autour d’elle — symbole d’un apaisement intérieur magique.

Et maintenant ?

Peut-être que ce texte t’a simplement fait du bien.

Ou peut-être qu’il t’a rappelé quelque chose que tu savais déjà.

Dans les deux cas, c’est un signe :

tu n’as pas besoin de devenir quelqu’un d’autre pour être en paix.

Tu as juste besoin d’apprendre à te traduire avant de te défendre.


👉 Découvre la page dédiée “Tu prends tout trop à cœur”

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