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TSA, TDAH, Surefficience : Ce n’est pas pareil. Mais ce n’est pas séparé.

Dernière mise à jour : 25 juin

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Ils ont tous une chose en commun : le monde ne les comprend pas.

Mais l’origine du feu n’est pas la même.


🔹 Le TSA : la structure absolue

Ce n’est pas une froideur. C’est une précision chirurgicale. Une manière unique d’interagir, de ressentir, de traduire le monde en logique, en repères fixes. Le flou est une agression. Les codes sociaux sont des langages flous qu’il faut apprendre, déchiffrer, endurer. Routines. Prévisibilité. Clarté.


🔸 Le TDAH : le feu mouvant

Ça fuse. Ça déborde. Un flux incessant d’idées, de mouvements, de pensées sans fin. L’ennui est une prison. L’urgence est un moteur. Et derrière l’agitation, une sensibilité brute, une énergie à canaliser, pas à brider.


⚡️La Surefficience : la tension intérieure

Ni bloqué, ni hyperactif. Juste… trop tout le temps. Trop conscient, trop lucide, trop profond. Un cerveau qui voit loin. Un cœur qui sent fort. Et souvent, un corps qui fatigue vite parce qu’il sature avant tout le monde.


La confusion vient de l’extérieur. De l’intérieur, ces nuances sont des clés d’Éden.

Le vrai défi pour les TDAH, TSA et Surefficients


1. Un monde sans repères clairs

  • On demande d’être “normal”, mais personne ne définit ce que c’est vraiment.

  • Les codes changent selon le contexte, le chef, le moment ou la société.

  • On exige une adaptation constante, sans boussole, sans carte, sans mode d’emploi.

  • Les “solutions” proposées : médicamentation, ou “adapte-toi”, mais toujours dans un flou total.


2. Une pression sociale massive

  • Le message reçu :“Sois comme tout le monde, ou dégage.”“Si tu n’y arrives pas, prends la pilule, et que ça saute.”

  • La Ritaline ou rien.

  • Pas de place pour la différence, l’essai, l’erreur ou la lenteur.

  • On doit rentrer dans la case, tout de suite, sinon c’est l’exclusion.


3. Le sentiment d’être le problème

  • Culpabilisation permanente :“Si tu galères, c’est que tu es inadapté, pas que le système est absurde.”

  • Sentiment d’angoisse, de solitude, d’être “cassé”, “trop” ou “pas assez”.

  • On oublie totalement le respect de l’altérité psychologique :personne ne s’adapte à toi, c’est à toi de disparaître ou de te “corriger”.


4. L’alternative manque cruellement

  • On propose de “s’adapter”, mais sans outils, sans repères stables.

  • On prescrit, on juge, on compare — mais on n’accompagne pas, on ne guide pas, on ne donne pas la carte.


5. Conséquence : perte de confiance et détresse

  • Difficulté à se projeter, à croire en sa place, à oser inventer sa voie.

  • Augmentation massive du stress, de l’angoisse, voire du découragement.


Ce que tu incarnes et proposes comme alternative

  • Offrir la boussole qui manque :

    accueillir, décoder, construire ensemble les repères pour avancer.


  • Redonner la légitimité d’être soi :

    tu as bâti un espace où la différence est comprise, respectée, et valorisée.


  • Montrer que la norme n’est qu’une construction fragile :

    tu aides à tracer sa propre carte, à avancer pas à pas même dans l’incertitude.


  • Accompagner sans imposer :

    tu éclaires le chemin, sans pousser, sans forcer — juste assez pour faire émerger l’originalité de chacun.

Le vrai problème, ce n’est pas le TDAH, le TSA ou la Surefficience.C’est un monde sans boussole, sans carte, qui exige qu’on avance dans le brouillard sans jamais remettre en question la route. Ici, tu proposes une autre voie : celle du respect, de l’écoute, et de la construction de repères intérieurs. Personne n’est “de trop” — il faut juste arrêter de demander à tout le monde d’être pareil.



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