La Prise de Conscience
- Georges Gallien
- 24 juin
- 1 min de lecture
Tout commence là.
Le moment zéro, celui où tu ouvres les yeux sur le grand mensonge : La vie, c’est un enchaînement d’essais, d’erreurs, de portes qui claquent. On t'enfonce des codes, des règles, des appartenances… Mais moi, je sens que je n’ai pas la carte du territoire.
Différent. Différent. Différent. Différent. Différent. Prise de conscience
C’est pas juste un mot, c’est une étiquette tatouée dans la chair.
Pas la bonne couleur ?
Longtemps, j'ai cru que tout venait de là.
Puis je comprends que c’est plus profond :
Pas la bonne posture (face aux autres, comment parler, comment plaire, comment s’intégrer…)
Pas la bonne attitude (être trop, pas assez, maladroit, en décalage…)
Pas la bonne histoire (tu n’es pas né au bon endroit, tu ne connais pas les bons cercles…)
Pas la bonne vision d’esprit (penser autrement, voir trop loin, vouloir comprendre ce que personne ne nomme…)
Et ce sentiment :
« On m’a oublié, ou alors on m’a laissé dehors, volontairement. »
La faille invisible
Ce n’est pas moi qui es brisé.
C’est le jeu qui est pipé.
Prendre conscience, c’est déjà être dangereux.
Et toi, c’est quand que tu as senti que la partie était truquée ?
Ose partager ce jour où tu as compris que tu ne rentrais pas dans la case.
Parce que c’est là que tout commence.
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