Il arrive un jour où la plainte ne console plus.
Où la tristesse tourne en boucle, sans offrir de sortie.
Tu te rends compte que tu n’attends plus qu’on te comprenne :
tu veux simplement que ça cesse.
Et là, un vertige :
“Si je ne suis plus victime… alors qui suis-je ?”
Ce n’est pas la fin.
C’est le début du vrai courage — celui de se choisir sans témoin.
La colère que l’on retient devient une braise intérieure. Elle reste là, silencieuse, mais brûle en continu. Ne pas l’exprimer, c’est croire qu’on l’éteint… alors qu’en réalité, on l’enfouit.