Il arrive un jour où la plainte ne console plus. Où la tristesse tourne en boucle, sans offrir de sortie. Tu te rends compte que tu n’attends plus qu’on te comprenne : tu veux simplement que ça cesse. Et là, un vertige : “Si je ne suis plus victime… alors qui suis-je ?” Ce n’est pas la fin. C’est le début du vrai courage — celui de se choisir sans témoin.

Ce n’est pas ta logique qui bloque. C’est ton inconscient qui se souvient des déceptions. Et pour éviter la chute, il refuse maintenant de monter. Ce n’est pas toi qui es brisé·e, c’est ta confiance qui a besoin d’être restaurée.

Depuis l’enfance, elle sentait qu’elle ne rentrait dans aucune case. Trop sensible, trop rapide, trop lucide. Ce texte est une traversée pour celles qui ne veulent plus s’éteindre pour se faire aimer. Une ode à l’intensité, au feu intérieur, et à la puissance de se comprendre sans se trahir.