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Et si les relations élastiques n’étaient qu’une version de l’amour ?

La métaphore de l’élastique, popularisée par anamilanovic, frappe fort : Deux individus, un lien, une tension saine. Si l’un se rapproche trop, l’autre s’éloigne pour garder l’équilibre. Et si la tension disparaît, le lien se relâche… et parfois casse.

Oui, c’est vrai. Mais ce n’est qu’une des configurations possibles.


Cette métaphore suppose deux égos préservés

Elle repose sur un schéma : 👉 Chacun pense à soi, existe pour soi, et se relie sans fusionner.

C’est la dynamique typique d’un couple formé de :

  • 🟠 un anxieux (chercheur de proximité)

  • 🔵 un évitant (chercheur de distance)

Et dans ce duo, le déséquilibre émotionnel fait partie du contrat implicite.

Mais ce schéma n’est pas universel.


Et si l’autre ne pensait pas qu’à lui ?

Et si, en face de toi, il y avait :

  • quelqu’un qui ne fuit pas, mais qui s’adapte sans bruit ?

  • quelqu’un qui ne se replie pas, mais qui accueille sans se perdre ?

  • quelqu’un qui avance vers toi, pas pour s’accrocher, mais pour marcher à côté ?

Alors la logique de l’élastique ne tient plus.

Elle devient même violente pour ceux qui aiment en se tenant droit,sans se jeter,

mais sans fuir non plus.


Il existe d’autres types de liens

Des liens fluides, où chacun peut s’approcher sans que l’autre s’effondre.

  • Des liens asymétriques, mais sincères, avec des rôles choisis, pas subis.

  • Des liens fusionnels conscients, où la porosité est vécue comme un langage.

  • Des liens en spirale, où chacun se rapproche ou s’éloigne à tour de rôle, en respect.

La norme, c’est ce qui fonctionne entre deux consciences.

Pas ce que l’algorithme viral nous sert comme “vérité absolue”.


Ce que cette métaphore révèle aussi Elle ne parle pas d’amour.

Elle parle de régulation émotionnelle.

Elle parle de peur de l’abandon, de peur de l’invasion, de besoin d’espace.

Elle parle d’un monde où l’intimité est une menace,

et où l’on ne peut aimer qu’à distance émotionnelle raisonnable.


Le danger, c’est la généralisation

Ce qui fonctionne dans un monde égoïste,

devient toxique dans un monde de lien véritable.

Parce qu’à force de répéter :

👉 « Pense à toi »

👉 « Sois ta priorité »

👉 « Ne te perds pas dans l’autre »…

on oublie que certaines relations, elles, soignent.

Qu’elles réparent.

Et qu’elles ne viennent pas te détruire, mais t’élargir.


Conclusion

L’élastique fonctionne dans un monde où chacun se protège.

Mais certains n’ont plus besoin de se protéger.

Parce qu’ils n’entrent pas pour prendre.

Ils entrent pour aimer.

Et là,l’élastique ne sert plus à maintenir la tension.

Il devient un fil d’or.

Souple.

Vivant.

Libre.

Et incassable.



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